Comment passer d’un nuage de points à des fichiers livrables riches en 3D : 5 astuces à ne pas oublier
Que vous soyez un professionnel de la numérisation laser 3D expérimenté ou un débutant, voici quelques astuces pour vous guider pendant la numérisation laser 3D et vous permettre de profiter au maximum de votre matériel, de vos logiciels et des données elles-mêmes.
1. Choisir la technologie adéquate pour tenir vos promesses.
Pour commencer il vous faut une solution qui vous permet d’obtenir les résultats souhaités. Le scanner laser 3D va-t-il fournir un rendu précis et photoréaliste de vos données ? Votre logiciel d’assemblage est-il capable de fournir des résultats robustes, présentables et fiables ? Le choix du produit adéquat facilite aussi le post-traitement.
2. Ne pas collecter trop de données superflues.
Il y a toujours des gens qui recommandent de collecter plus de données que nécessaire afin d’éviter les pièges pendant l’assemblage, les zones oubliées, les points noirs, etc. Toutefois, le fait de collecter légèrement moins de données permet de passer moins de temps sur le terrain et d’accélérer l’importation et la conversion.
La ScanStation Leica série P produit des données parmi les plus fines et les plus exactes du marché actuel. La combinaison avec le capteur d’imagerie HDR (High Dynamic Range) interne permet de fournir des représentations authentiques et photoréalistes avec la plus grande clarté, quelle que soit la résolution choisie pour la numérisation 3D.
3. Analyser son flux de travail pour améliorer la productivité.
Parfois, il arrive qu’on se perde dans les détails (ou que les contraintes cibles masquent les erreurs d’assemblage ?!).
Il est parfois bon de prendre du recul et d'évaluer notre manière de faire les choses pour voir si elle peut être améliorée. Êtes-vous perfectionniste concernant l’assemblage à partir de cibles sur le terrain ? Pourquoi ne pas changer de méthode pour adopter le nuage-à-nuage pour les tâches non critiques ?
Le logiciel d’assemblage est aujourd’hui plus avancé que jamais et avec des outils comme Smart-align dans la dernière version de Leica Cyclone, les scans sont assemblés plus rapidement qu’auparavant, quelle que soit la méthode choisie.
4. Choisir l'extension adéquate pour ses besoins.
Où les données seront-elles être pleinement utiles ? Pour travailler dans le BIM, le nuage de points sera peut-être transféré dans Revit ? Bien sûr, il est possible d’utiliser un fichier *.rcp pour intégrer les données, mais propose-t-il tous les outils nécessaires pour extraire et modéliser efficacement les données riches fraichement collectées ? En cas de doute, une licence de démonstration permet de constater les gains de productivité.
Il faut savoir aussi que Cloudworx pour Autocad fonctionne maintenant directement avec les fichiers *.rcp si ce sont les fichiers de travail disponibles.
5. Choisir le niveau de détails adéquat et vérifier que les instructions du client sont respectées.
Au fil des années, j’ai souvent constaté que la communication entre 2 parties pouvait se couper et que les fichiers livrables créés étaient alors soit trop détaillés soit pas assez. L’intérêt des données numérisées, c’est qu’elles sont tellement riches qu’elles permettent de recréer l’environnement complet, si nécessaire. Mais ce n’est pas forcément toujours utile. Le fait de vérifier les instructions du client permet d'économiser du temps, de l’argent et de l’énergie.
Voici quelques conseils supplémentaires de Mark King, Responsable des solutions BIM pour la région EMEA chez Leica Geosystems et de Bjorn Van Genechten, Spécialiste HDS pour le Bénélux.
« Le nuage de points est la source la plus proche de la vérité (l’ensemble de données 3D le plus exact). La modélisation simplifie et optimise cet ensemble de données mais elle s'éloigne légèrement du monde réel. Il convient de demander les deux et d’utiliser le nuage de points lorsque l’exactitude est cruciale. »
« Numériser ou modéliser seulement le nécessaire. Pour un grand nombre de tâches, le nuage de points est largement suffisant et utiliser les visualisations pour montrer la progression du chantier ou placer une création en contexte dans le monde réel. Détection des conflits, comprendre si le modèle prévu s’adapte ou si la construction est efficace. »
« L’automatisation n’est PAS la solution. La plupart du temps, il vaut mieux disposer d’outils semi-automatiques pour le traitement. L’automatisation complète est propice aux erreurs et nécessite plus de temps pour la vérification et la résolution des problèmes. Les outils semi-automatiques présentent les avantages des deux mondes : intervention de l’utilisateur et automatisation. »
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